Dissonance

Die 142 ist da!

Lorsqu’en 1997, l’Orchestre philharmonique de Vienne, après de longues années de résistance, engagea enfin des femmes, la moitié de l’Europe a rigolé. Aujourd’hui, vingt ans plus tard, l’égalité des sexes ne semble plus être un problème dans la scène musicale.

Hélas, les apparences sont trompeuses. En Suisse aussi, les femmes sont encore sous-représentées dans certains domaines de la musique contemporaine en particulier, tels que l’Art sonore ou la musique électronique.
Pourquoi est-ce le cas, s’interroge l’auteure Theresa Beyer qui a mené ses recherches sur les planches de la scène indépendante mais aussi dans les couloirs des Hautes Ecoles de Musique suisses. Son article (page 3) nomme les problèmes et montre que la question des genres gagne de plus en plus la conscience des responsables. Mais cela est un long processus comme le prouve l’exemple du Philharmo- nique de Vienne qui, aujourd’hui encore, ne comporte que 11 pour cents de femmes.

L’article est complété par des photographies exclu- sives de l’artiste Norbert Bruggmann : des mains d’étudiant-e-s en Sound Arts de la Haute Ecole des Arts de Berne. Homme ou femme ? Les différences sont subtiles.

La revue dissonance défend la diversité qui se reflète au fil des articles de ce numéro : des sujets à mille facettes avec lesquels notre graphiste Hubert Neidhart s’amuse.

Cécile Olshausen
cecile.olshausen@dissonance.ch

Christoph Haffter
christoph.haffter@dissonance.ch
 
ritorno


by moxi